ça ressemble à une chanson des Within

ça ressemble à une chanson des Within Temptations, violent et calme ... triste et en colère, déterminé et perdu. La certitude de savoir quoi faire, et les regrets de se fermer des portes.

ça ressemble à une pelote de laine, qui a vu des jours meilleurs, puis qui à sûrement servit de joujou à un chat (peut être plusieurs) ... Vous voyez la tronche de la pelote ? ... Pas glorieuse. Même pas bonne à faire une écharpe à un vieux nounours.

ça ressemble à une émotion qui ne ressemble à rien. Comme la première fois où j'ai vu Les Rivières Pourpres. Quelque chose d'indéfinissable, mais trés présent. Un malaise ... Un changement de regard. Une réflexion qui ne s'arrête pas. Quelque chose qui dérange, l'impression de se sentir changée.

ça ressemble à une promesse ... Quand tu seras là, ça ira mieux. Ca va pas, parce que t'es pas là. Ca ira mieux. Obligé. Ca peut pas rester comme ça, ça fait trop ... c'est trop, ça laisse de la place à trop de chose. Ca peut pas.

ça ressemble à arrêter de regarder derrière, arrêter de se dire que  j'aurais du le faire autrement, j'aurais du faire autre chose. J'aurais du fermer ma gueule. J'aurais du l'ouvrir plus, plus vite. J'aurais du être quelqu'un d'autre ? ... Et commencer à regarder devant. Ce que je veux faire. Où je veux aller. Où je veux pas aller. Et ce que je ne veux pas faire. Et là, tout de suite ... ce que je veux pas faire, c'est l'été dernier. Y a presque un an (jour pour jour quasi ... bref. Depuis quand j'ai la mémoire des dates moi ?). Non. Pas encore.

ça ressemble à grandir quelque part. Choisir. Arrêter de dire ... peut être. Arrêter de parler. Et faire. Arrêter de promettre qu'un jour, peut être ... si l'envie m'en prend et qu'E.T me donne un coup de main , alors ... . Non. Pas besoin d'E.T. Plus besoin. Besoin de relations claires. Besoin de choses sûres,  pour m'appuyer dessus. Si ça tangue à la base, forcément je me casse la gueule comme un chateau de carte au premier coup de vent ....