Sans bruit ...
Parce que ...
Parce que parler, oui. Mais plus à n'importe quelle oreille, plus pour entendre l'écho de ma voix me revenir déformé, amplifié ... incomprise.
Parce qu'écrire, oui. Toujours. Pour combler le vide, pour déchirer le silence, pour expliquer l'incompris. Pour tromper l'ennui. Mais plus devant n'importe quels yeux. Pour ne plus devoir me censurer, pour ne plus devoir me poser la question de savoir quelles conséquences auront mes mots, quelles personnes vont les lire, et combien d'entre eux y trouveront à redire.
Parce que ce monde a changé, parce que je ne m'y retrouve plus vraiment, plus assez, peut être plus du tout.
Parce que lire toujours les mots, et écrire toujours les même phrases me gonflent, et qu'il faut du renouveau à mon encre.
Je vais fermer.