Avant moi, y en a eu combien ? T'en penses quoi ? T'y penses quand ? Pourquoi tu t'en souviens ?

24 décembre 2007

Avant moi, y en a eu combien ? T'en penses quoi ? T'y penses quand ? Pourquoi tu t'en souviens ?

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Je sais plus quoi te dire, j'en peux plus sincérement ... Fais quelque chose, soigne toi, grandis un peu ... Appelle moi quand t'auras pris 10 ans ... / J'aime pas apprendre, j'aime savoir, j'suis pas un mec qui retient les leçons, j'apprends rien, j'suis un con, j'vis sur mes acquis et mes acquis c'est pas les bons, mon cerveau coince par endroits, quelque chose a dû cramer dans l'hémisphère droit / Comme la jeter par la fenêtre cent fois mentalement quand elle cause à des gens et que des gens lui causent, je chronomètre, j'implose, j'attends ... c'est pas ce que je sais faire de plus intelligent, j'ai l'hémisphère gauche au courant / Mais elle trouve qu'on peut frôler la main d'un type par accident, ça signifie rien pour autant, 3 fois de suite non plus bien sûr y a rien de louche, ça arrive tout le temps, tout le temps, tu m'enlèves les mots de la bouche, c'est troublant / Ils ont les yeux sur ton cul mais tu vois pas le rapport, non ? Rien que moi, j'le mate à mort et j'le connais pourtant / J'veux plus entendre parler de ça , j'veux plus parler de ça, j'veux plus de ça ! Mais j'suis honnête au moins, tu peux pas m'enlever ça / Soulève n'importe quel mot, coucou ! , la jalousie est planquée dessous ! / La petite salope me saute au cou, elle sert fort, et je vois flou ... / J'essaye de fuir, et j'te jure que c'est pas facile à genou / Elle demande, mine de rien, Avant moi, y en a eu combien ? Est qu'on peut compter ces gens sur les doigts d'une seule main ? T'en penses quoi ? T'y penses quand ? Pourquoi tu t'en souviens ? / Les questions, les réponses, la petite prend tout en main ... au besoin, la petite salope est aussi plutôt douée en dessin. / Et elle a de la mémoire. Elle voudrait savoir, c'était quoi l'autre soir, cet air que t'avais en partant, en rentrant ? J'ai comme sentis flotter un truc qui flotte pas normalement ... Comme j'te le demande pas, c'est elle qui m'en fait voir / J'ai les images dans le mouvement, le son, tous les gros plans,derrière, devant, mon orgueil, champ contre champ,
tout le monde me voit, j'essaie de pas trop penser à la caméra ... En société, j'fais ce que je peux pour cacher mon profil droit. Jaloux, moi ? Vous plaisantez ou quoi ? / ... Tu rentres tard ? On te raccompagnera ? Est ce qu'il y a bien une capote dans ton sac à main ? ... Fais toi les ongles, j'ai finis les miens, j'vais commencer à m'bouffer les doigts. Tout va bien, n'est ce pas ?

Elle me dit, et elle a raison : la jalousie est un poison qui rend con / Un poison lent qui flingue les nerfs, tous ceux qui pensent que j'exagère, j'baise leurs mères ... / Elle me dit, pendant qu'je dégueule : la jalousie ne rend tout seul que ceux qui veulent ... / J'm'étouffe en beuglant : c'est pas vrai ! j'suis né avec , et j'en créverai si ce n'est fait ...

Paraît qu'c'est la façon qu'j'ai de me dire à moi même que j'm'aime pas, mais j'y crois pas / J'me passerai bien d'un détail ou deux, mais ça s'arrête là / Merdier, J'm'endors le dernier, les machoires serrées comme un cadavre froid ... Arrête ! Arrête ? Comment veux tu qu'j'arrête ? Est ce qu'on pourrait parler d'autre chose ? Comment veux tu qu'on parle d'autre chose ? Le mal est fait, le mot est faible, chérie ... j'ai déjà bien taper dans mon espérance de vie ... / Les prénoms du passé mettent du plomb dans ce que je bouff', les coups de fil qui font chier, presque tous du sang dans ce que je touss'.. / C'est tes histoires, ça ne me regarde pas, c'est ça ? Faut que je le respecte, c'est précieux, jardin secret de mes 2 ! / Mais c'est la vie, ben oui, t'as ton jardin aussi, ben oui ... un rien plus petit, mais la tolérance, je suis à peine en train d'apprendre comment ça se dance, et j'retiens pas les pas / Alors j'balance à bout portant des propos talibans. Vite vite ! trouve moi un truc pour taper dedans ... mais téléphone pas en t'éloignant, t'éloigne pas en téléphonant, te marre pas, ils sont pas marrants ! Non, j'ai pas été humilié quand j'étais gosse, pas d'épisode atroce pour expliquer le raisonnement ... Tu vas chialer ... Non ? Ben si, en m'parlant de confiance ... J'vais m'excuser, ça va passer tu sais ... Un peu de patience, quelques réglages, c'est encore de mon âge, ça va passer tu sais, c'est juste que j'm'y ferais jamais / Cette certitude me fout une chiasse d'enfer / Elle me manque, l'époque où j'savais faire celui que ton passé intéresse, il m'intéressait même beaucoup, j'savais pas qu'il me rendrait fou. Le stress que ce serait mon Dieu, si j'étais pas un bon coup. / Tout ce que t'as dit, j'l'ai enregistré, j'utilise contre toi. T'as rien dit de mal, il paraît, mais la petite salope démord pas. Elle me dit : ouais, qui te dit qu'elle est où elle a dit qu'elle allait, ptêtre bien qu'elle est en train de baiser à l'heure qu'il est !

Elle me dit ... Et j'dis : Non sans déc' ! ... la jalousie ça rend infecte, et tout sec' ... / J'ai un sourire qui signifie : passe une journée dans ma folie, j'te défie ...
Elle me dit, et je fais le sourd : la jalousie, c'est pas d'l'amour ... Je me gourre /... Faut que l'une de vous deux se barre, j'sais pas ce que je veux, mais j'm'y prépare, au hasard ...

Poison, Benoît Dorémus.

J'aurais aimé l'écrire, celle là.
Mais déjà, j'la ressens jusqu'au bout de mes insomnies, dans mes cauchemards éveillés, mes hallucinations de jalouse possessive.

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