Les histoires d'A ... (E,I,O,U ... les voyelles sont tellement expressives)
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Quoi donc ! Amour braillard ! Et amoureuse haine !
Oh toutes choses d'abord enfantées de rien !
Ô lourde légèreté ! Sérieuse vanitée !
Et chaos difforme de belles apparences !
Plume de plomb, fumée lumineuse,
Flamme glacée, santé malade,
Sommeil qui toujours veille et n'est point ce qu'il est !
Voici l'Amour que je ressens
Moi qui de tout ceci ne ressens point d'amour.
"
Roméo et Juliette, Roméo, acte I, scène 1.
Le paradoxe est quelque chose qui habite ma vie, jusqu'à en devenir douloureux. Ne jamais savoir à quel saint se vouer, quelle voie suivre use, à la longue. Quel remède peut on apporter à quelqu'un qui souffre d'être ?
La réponse semle évidente, changer de façon d'être .. ou cesser d'être, tout simplement. Violent et radical, jusqu'à la fin, le bout du chemin.
Se tromper arrive, mais que faire lorsque que le chemin n'est qu'arbres en travers, ravins, glissements de terrain et autres tempêtes et autres tempêtes de neiges (sables et autres trucs qui brûlent, blessent, écorchent et tuent).
Pas de solutions miracles, quand la vie devient trop lourde, trop épineuse, trop violente.
Le feu par le feu ?
... Mour finissent mal, toujours.
Les histoires qui finissent bien sont des histoires qui ne sont pas finies.
Derrière le "Ils se marrièrent et eurent beaucoup d'enfants", "Ils divorcèrent, et payèrent beaucoup de pension alimentaire".