Les épées de Damoclès.
Il y a des choses sur lesquelles je ne peux pas écrire. Pas encore. Pas tout de suite.
Il y a des choses sur lesquelles je ne veux pas écrire, parce qu'elles sont trop ... parce qu'elles sont juste trop. Trop brûlantes, apaisantes, énervantes, inquiétantes, fatiguantes, violentes ... trop fondamentales et trop légères, trop importantes et trop floues, trop imprévisibles et trop directrices.
Trop paradoxales. Trop "pas définies".
Les choses qui touchent deep inside. Comment on fait pour arriver à mettre des mots sur ces choses là ?
J'ai toujours eu l'impression que mettre des mots sur les choses les cassaient, quelque part. Un peu comme on souffle sur une bougie. Un peu comme dans Roméo et Juliette "Semblable à l'éclair qui disparaît avant que l'on puisse dire : Il éclaire !". Un peu comme un murmure brise le silence.
Par superstition. Parler des choses les rendent réelles. Les choses réelles provoquent des peurs réelles (forcément. C'est logiquement logique ... On sent la scientifique là ?). Et les peurs réelles ... brrr. Brrr, quoi.
Pas assez de recul sur les choses pour les écrire. Trop impliquée, trop touchée, de trop prés.
Et si je te dis que celui là aussi, il parle de toi ... Tu me crois ?